Electriques et électroniques

Tous les appareils qui dépendent du courant électrique ou des champs électromagnétiques (disposant d’une prise ou fonctionnant sur batterie) ainsi que leurs accessoires, sont des DEEE. On retrouve :

• Les équipements d’échange thermique (par ex. les pompes à chaleur et les appareils de conditionnement d’air)
• Les écrans et moniteurs de télévision et d’ordinateur, et équipements comprenant des écrans d’une surface supérieure à 100 cm²
• Les lampes
• Les petits « électros » (dont toutes les dimensions extérieures sont inférieures ou égales à 50 cm) comme sèche-cheveux, rasoirs, appareils de cuisine (fours micro-ondes, grille-pain, bouilloire…), de ménage (fers à repasser, aspirateurs…), réveils, horloges, chaînes hi-fi, radios, walkmans, magnétoscopes, appareils photos, outils de jardinage et de bricolage électriques
• Les gros « électros » (dont l’une des dimensions extérieures au moins est supérieure à 50 cm) : lave-vaisselle, lave-linge, sèche-linge, fours électriques, frigo, congélateurs, etc.
• Les petits équipements informatiques et de télécommunication (dont toutes les dimensions extérieures sont inférieures ou égales à 50 cm) comme fax, téléphones, GSM, tous les accessoires et périphériques informatiques…

Les exigences DEEE ne sont cependant pas applicables à 10 groupes de produits, parmi lesquels les appareils destinés à être envoyés dans l’espace, les moyens de transports de personnes ou de marchandises, les équipements conçus à des fins de recherche et de développement, les dispositifs médicaux (aussi ceux pour les diagnostic in vitro), lorsque ces dispositifs deviennent normalement infectieux avant la fin de leur cycle de vie, ainsi que les dispositifs médicaux implantables actifs, les installations fixes qui sont intégrées dans des bâtiments (comme des grandes chaudières),…

Soumis à l’obligation de reprise, ils peuvent être repris :

• Lors de l’achat en magasin ou lors de la livraison par votre fournisseur
• Par un opérateur agréé de l’économie sociale pour leurs donner une seconde vie tels que les membres de la fédération Ressources ou par des opérateurs bruxellois actifs dans le reconditionnement tels que just electronic, circular Brussels, a Smart World
• Par un collecteur ou un recycleur agréé Recupel (notamment via le service Recupel Pick-up qui collecte et recycle gratuitement les anciens appareils électr(on)iques de votre organisation) ou via la plateforme https://pickup.recupel.be/.

En tant que magasin ou entreprise, vous pouvez aussi devenir point de recyclage Recupel (petits électros/ampoules/télécom) – matériel de collecte et enlèvements fréquents sont à votre disposition.

Prolongez la vie de vos appareils. Plusieurs firmes bruxelloises offrent depuis quelques années un service d’entretien et de réparation des équipements électroniques, ce qui permet de prolonger voire de doubler la durée de vie de vos ordinateurs, GSM et autres équipements électroniques. Deux adresses lauréates Be-Circular : iclinique et Mister Genius.

Au-delà d’un achat neuf respectant des critères durables, il existe la possibilité de se fournir en matériel reconditionné, du matériel de seconde main qui a été remis à neuf par un revendeur. Les prix sont plus bas que ceux d’un appareil équivalent neuf, tout en présentant des performances similaires. Vous pouvez par exemple retrouver des appareils reconditionnés chez l’opérateur bruxellois Just Electronic. Pour les smartphones et tablettes, Asmartworld récupère et reconditionne les smartphones et tablettes pour les inscrire dans un cycle de reconditionnement local.

Si votre matériel informatique ne répond plus à vos besoins, des solutions existent également pour vous en défaire durablement en favorisant le réemploi et la revalorisation. Faites appel à une filière de récupération avant d’envisager d’apporter votre matériel au parc à conteneur comme circular.brussels, qui récupère et reconditionne le matériel informatique pour le mettre à disposition de personnes dans le besoin ou CF2D, qui récupère des appareils pour les reconditionner et emploie des personnes en réinsertion professionnelle.

Pour éviter la production de déchets électriques et électroniques, faites même un pas de plus en louant vos appareils : passez à l’économie de la fonctionnalité, où l’usager ne paye que le service rendu, le fabricant conservant la propriété des produits.

Les piles et accumulateurs sont des sources d’énergie principales ou secondaires utilisées dans de nombreux appareils électriques et électroniques.

Une pile primaire désigne un objet sous forme de piles bâtons (salines, alcalines et au lithium) ou de piles boutons, et ne peut être utilisé qu’une seule fois.

Une pile rechargeable (« accumulateur ») stocke l’énergie électrique pour la restituer. Elle peut être rechargée plusieurs fois et elle est généralement intégrée dans des objets rechargeables (téléphone mobile, ordinateur portable, etc.).

Une batterie est un assemblage d’accumulateurs qui permet d’obtenir un voltage supérieur ou une plus grande réserve d’énergie. Les batteries sont intégrées dans un objet rechargeable. Les métaux employés diffèrent selon le type de batterie : Nickel-Cadmium (NiCd) pour l’outillage électroportatif (perceuses, ponceuses, visseuses etc.), Nickel-Métal Hydrure (NiMh) dans les articles ménagers sans fil, Lithium dans les téléphones et ordinateurs, l’informatique, l’électronique, etc.) et au plomb dans les batteries de démarrage de voitures, les alarmes et les onduleurs. Avec l’essor de l’e-mobilité, il y a beaucoup plus de batteries en circulation dans les moyens de transport de ‘mobilité douce’ et les voitures.

Tous les types de piles et batteries (portables/industrielles ou automobiles) doivent être collectés séparément par l’asbl Bebat car elles contiennent des substances hautement toxiques. Si vos quantités de piles usagées sont peu élevées, optez pour le dépôt dans un point de collecte Bebat.

Les véhicules électriques, hybrides et plug-in hybrides (véhicules HE) ont le vent en poupe, si bien que le nombre de batteries industrielles en circulation est lui aussi en progression continue. En tant qu’organisme de gestion des véhicules hors d’usage expérimenté, Febelauto veille à ce que ces batteries des véhicules soient collectées, traitées et recyclées en toute sécurité.

Depuis le 1er juillet 2014, les entreprises doivent trier leurs piles et batteries, soit en demandant une collecte ou un enlèvement, soit en devenant point de collecte.

Mais si vous utilisez beaucoup de piles et batteries, il est plus simple pour vous de devenir un point de collecte Bebat, notamment pour les professionnels. L’asbl propose des solutions sur mesure pour les grands utilisateurs de piles. De plus, les entreprises doivent pouvoir prouver   que les piles et batteries sont correctement soumises au recyclage.

Les panneaux photovoltaïques, également appelés panneaux solaires, permettent de capter le rayonnement du soleil (énergie renouvelable) et de la convertir en électricité sous la forme d’un courant continu. Avec les incitants mis en place par la Région depuis quelques années pour promouvoir la production d’électricité verte, de nombreux panneaux arrivent en fin de vie. Bien qu’étant des DEEE, ils doivent faire l’objet d’une collecte spécifique.

Depuis le 1er janvier 2020, la Région Bruxelles-Capitale applique la contribution environnementale pour les panneaux PV. Les entreprises qui mettent sur le marché des panneaux PV doivent ainsi s’enregistrer auprès de PV Cycle Belgium et payer une contribution environnementale. Cette contribution permet le financement de la collecte et du recyclage des panneaux solaires : ils seront donc traités et recyclés gratuitement.

Ils font partie des DEEE mais doivent être traités séparément. Ils peuvent être déposés gratuitement dans les points de collecte permanents pour les professionnels ou pour les grands volumes, collectés à domicile, dans le même esprit que Recupel : reprise d’un panneau à l’installation d’un nouveau panneau (1 pour 1).

Il existe des palettes spécifiques pour les entreposer.

Attention : les cellules photovoltaïques associées à un objet (type lampe solaire) sont reprises dans les DEEE.

En général, la collecte est gratuite à condition que les panneaux solaires photovoltaïques en fin de vie ne manquent pas de pièces essentielles et/ou ne contiennent aucun déchet étranger. Si cette condition n’est pas remplie, le point de collecte peut facturer des frais proportionnels au défaut.